Gagnée par la montagne ou rendue à la montagne. Syndrome de Stockholm qui me fait aimer mon lieu de confinement. La comparaison s'arrête là, nulle autre prison que mon propre mental, au contraire, des sommets partout, encourageants à ouvrir tout en grand et à laisser circuler les soucis comme les nuages, tout est de passage et cela fait partie de la beauté de ce... de cette... vie ! Dans laquelle nous sommes, toujours nous-même, et à chaque instant différents.
La montagne rend spirituelle. La montagne rend philosophe. La montagne fait ressentir ce que c'est d'être vivant, d'être terrien. C'est le propre des grands espaces, de la nature quand elle n'est pas bétonnée. Pas besoin de retraite de Yoga à Majorque pour s'en rendre compte.
Et puis le ciel étoilé. Et puis la rosée du matin. Et puis l'ombre des nuages sur l'herbe. Et puis le Mont-Blanc qui joue à cache cache. Et puis le vert qui vire au jaune sur les sommets dégarnis. Et puis les framboises. Et puis les girolles. Et puis le linge au balcon du chalet. Et puis la lumière de 20h16. Et puis...
Voilà, la montagne.