Vacances remplies de mots comme des cales porte, des cales dans les chaussures et sous le pied de chaise. Des mots pour équilibrer, rendre tout ça moins bancal. Je flotte à nouveau dans ma peau et je n'aime pas ça, ce rétrécissement de l'être qui laisse passer les idées noires comme des courants d'air sous-cutanés.
Des mots. Jusqu'où s'y perdre ? Jusqu'où s'y sauver ?
Jusqu'à grandir en soi-même, suffisamment pour serrer la main au monde, franchement. Y compris à ses parents.
"Lire est une violence de vie" dit Christian Bobin. Il dit aussi que "les livres sont des âmes".
Écrire ? "Frapper l'une contre l'autre deux cymbales de silence."
Symphonie de Noël.